Laurence Fagnoni Nguyen

Mandat(s) associatif(s)
a) Pdte RESEAU FAMILLE CESCOLE « faire vivre le partenariat famille-école b) Comité FAPEN (fédé. cantonale des APE) c) Comité FAPERT (fédé. Romandie/Tessin des APE) d) Missions via Fondation Compétences Bénévoles

En automne 2024, le PS m’approche suite à mon implication dans un groupe de travail sur le harcèlement entre élèves. Ma conscience me crie « vas-y » ! Car oui, je vis heureuse dans une Suisse privilégiée. Mais à Neuchâtel comme ailleurs, les conditions de départ des enfants sont inégales. Les cabossages de vie aussi. Œuvrer pour que chacun trouve sa place n’est pas qu’une question de cœur, c’est l’intérêt de la société. Il s’agit non pas de nier la responsabilité individuelle, mais de lui permettre de s’assumer. Neuchâtel: une histoire d’amour depuis 1999. J’y ai rencontré mon (futur) mari, des paysages sublimes, une démocratie de proximité étonnante. Ma naturalisation rime avec implication. Citoyenne. Formée au marketing puis au changement dans les organisations et aux espaces de dialogue, je travaille partiellement en tant qu’indépendante. En parallèle, j’effectue bénévolement des missions d’accompagnement d’associations à but social, sur l’adéquation entre leur « ADN » et leur communication. 3 enfants, 3 bonheurs, 3 expériences scolaires. Je côtoie parfois le désarroi de parents face aux difficultés de leur enfant. Depuis 2017, je m’engage énormément dans les associations de parents d’élèves (local / cantonal / romand). Au-delà, c’est une école publique de qualité, l’intérêt de l’enfant et sa participation à la société (à son niveau), que je défends. A 6 ans, mon arrière-grand-mère travaillait dans les rizières du Piémont. Mes grands-parents ont pu aller à l’école mais ont traversé deux guerres. Mon père, ex-petit « Rital », a pu apprendre le métier de ses rêves. Je grandis en France dans les années 70-80, où le parcours scolaire détermine celui d’une vie. Avec un peu de chance, et à condition d’appuyer sur les bons boutons, l’ascenseur social de l’école vous élève d’un étage. L’état protège autant qu’il englue et je n’imagine pas autre chose. Ma ville de banlieue est riche de valeurs humanistes et de culture(s). Un jour d’enfance confortable, mon papa et moi rencontrons un clochard. Nos yeux se mouillent. A cet homme nous avions donné une pièce, mais rien qui changerait sa vie. A la même période, une copine de classe n’est pas là à la rentrée. La trouvant « anormalement » introvertie, la maîtresse avait conseillé une école « spécialisée ». Je saurai 30 ans plus tard que cette timidité était le signal de détresse, ignoré, d’une enfant abusée. Depuis toujours attirée par l’Asie, j’y vis enfin. C’est la découverte de la prépondérance de l’intérêt collectif sur l’individu, de l’amitié au-delà des cultures. C’est aussi l’expérience de régimes autoritaires, de la censure. Au bureau, c’est la stupeur d’apprendre qu’un collègue perd son salaire à chaque fois que son bébé handicapé fait 5 jours d’hôpital. Les mots « protection sociale » prennent sens. Etre candidate PS pour les élections cantonales, c’est m’engager, avec humilité, à écouter les besoins d’équité, à échanger des idées pour les transformer en actions politiques concrètes.

Laurence Fagnoni Nguyen

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