Parti Socialiste Neuchâtelois
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Dimanche paradoxal pour les libertés individuelles et la protection de la sphère privée. Alors que les citoyen-ne-s suisses rejettent largement le sabordage des droits humains piloté par l’UDC, ils ont ouvert une brèche significative dans la protection de la sphère privée en octroyant aux assureurs des pouvoirs dont même la police ne dispose pas. À la joie et à la fierté de voir un pays faire barrage aux tentations autoritaires se lie donc aujourd’hui pour le Parti socialiste neuchâtelois la déception de voir ce même pays autoriser l’espionnage de tout un chacun.
Avec 77 % de NON, Neuchâtel a répondu à l’appel lancé par la société civile et par l’ensemble des partis politiques, exception faite de l’UDC. Une UDC une nouvelle fois renvoyée à ses études, mais dont les idées aux relents brunâtres continuent d’être propagées par ses porte-voix. La perpétuelle stigmatisation des minorités, couplée au dénigrement systématique des autorités orchestré par l’UDC, nuit à la démocratie et menace quotidiennement les libertés. À chacune et chacun de veiller par son engagement de démocrate, qu’il soit politique, associatif ou autre, à faire taire les sirènes populistes.
Le PSN prend acte de l’acceptation par le peuple de la modification de la loi sur la partie générale du droit des assurances sociales légalisant l’espionnage des assuré-e-s. Le PSN s’inquiète particulièrement des conséquences de ce vote sur les personnes fragilisées, en tête desquelles se trouvent nos aînés et les personnes atteintes dans leur santé psychique. Il y a fort à parier que les petites économies annoncées par les partisans du OUI seront rapidement débordées par des coûts additionnels à charge… des assuré-e-s et des contribuables. À suivre également, le devenir des promesses de campagne du Conseil fédéral.
