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¡Venceremos!

Peut-on s’imaginer a priori et avec justesse l’intensité d’une campagne nationale, ses longueurs, ses cascades et sa rudesse ? Sans doute pas, ou du moins pas tout à fait. Telle fut la question que nous nous sommes néanmoins presque toutes et tous inévitablement posée il y a pratiquement un an, à l’heure de nous jeter dans la mêlée avec un mélange d’appréhension et d’excitation. De fait, pour nombre d’entre nous, l’expérience était nouvelle. Mais je crois pouvoir dire, à l’heure de tirer un semblant de bilan : Que l’aventure fut belle !

Car au-delà des résultats chiffrés plus que réjouissants (quatre candidat∙es d’exception et des dizaines de séances d’un comité de campagne qui nous permirent de décrocher le 2e meilleur score des sections jeunesses du canton et le 2e meilleur score des jeunesses socialistes de toute la Suisse), l’acte qui restera n’est assurément pas mesurable. Il est « grand comme un besoin de changer d’air », ainsi que l’écrivait le poète guyanais Léon-Gontran Damas. Oui, cette campagne fut optimiste, et indéniablement marquée par la sueur et par le talent. Ceux de nos candidat∙es, bien sûr, mais également de toutes et tous les jeunes socialistes qui ont œuvré jour après jour pour proposer une alternative, pour construire l’espoir. Nul doute que ces deux grandes idées perdureront et qu’un jour, elles triompheront : sur le système néolibéral, sur l’injustice et sur l’intolérance. Car j’ai la prétention de penser qu’à l’heure où l’extrême droite (il faut l’appeler par son nom) assoit sa domination sur le calendrier politique, une voix plus radicale, impétueuse et audacieuse est nécessaire. Elle est même précieuse. Puisse celle de la Jeunesse socialiste continuer à se faire entendre et à battre le pavé pendant encore de nombreuses campagnes et de nombreuses années !

À l’heure pour moi de quitter la coprésidence de la JSN lors de l’Assemblée générale du 3 novembre, je suis particulièrement heureux, ému et honoré de pouvoir me retourner sur ces derniers mois avec sérénité. Les jours passés à envoyer des lettres, à sillonner le canton, à accrocher des panneaux électoraux, à rire, cogiter et débattre resteront comme des jours indéniablement heureux.

Alors oui : Zoé, Marius, Emil, Pauline, Ahmed, Alma, Stefano, Emma, Tristan, Sarah, Jeremy, Kim et toutes les actrices et tous les acteurs de ce périple méritent bien plus que des applaudissements. Leur persévérance, leur engagement et, parfois, leur joyeuse irrévérence résonnent pour notre parti comme les plus beaux encouragements. À faire mieux, à voir grand. À dépasser la ligne d’horizon.

À être réalistes... et demander l’impossible.

¡Venceremos!

¡Venceremos!

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