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Un œil dans le rétroviseur avant de regarder vers demain

Chères et chers camarades,

Trois ans déjà que vous m’avez élue. Cet édito n’est pas un bilan, juste un arrêt sur image de quelques temps forts.

En novembre 2017, le plébiscite du peuple neuchâtelois en faveur de la CCT Santé 21 frappe par son ampleur. Il met en perspective combien une gauche unie, faisant campagne avec les syndicats, est une clé de succès pour la justice sociale. Peu de temps pour savourer ce moment : en décembre, après des semaines de discussions et des heures de débat, le budget 2018 de l’État est refusé. Torpillé par une droite qui a voulu « montrer les gros bras ».

Alors que l’année 2018 démarre dans ce contexte inédit, le PSN se réunit pour débattre du programme de législature et des finances cantonales. Plus de 100 camarades aux Hauts-Geneveys le 10 février pour un congrès sous haute tension. Les enjeux sont complexes ; la responsabilité de notre parti, majoritaire au gouvernement, est grande. Comment sortir le canton de Neuchâtel de la crise des finances publiques, cela en préservant les moyens de l’État pour ses fonctions essentielles, pour la solidarité, la justice sociale et climatique, la formation, l’égalité ? Une question sans réponse unique et ultime. Une question induisant la subtilité et la complexité des réponses. Loin des « y a qu’à… ».

Le 14 juin 2019, plus de 500 000 femmes et hommes envahissent les rues de Suisse pour revendiquer l’égalité… un droit inscrit dans la Constitution depuis près de 40 ans. Les voix de la rue en faveur de l’égalité et du climat font souffler un vent d’espoir sur les élections fédérales. Un espoir qui prend forme avec un Parlement rajeuni et féminisé, quoique toujours à majorité bourgeoise. Un espoir teinté de regret, avec un siège perdu au Conseil des États.

Au lendemain du 20 octobre, le PSN décide d’entamer un processus participatif qui revisite ses valeurs et son action. L’objectif ? Dessiner ensemble les lignes directrices du parti à l’horizon 2025. Le congrès du 25 janvier 2020 donne le coup d’envoi du projet, vite bousculé par une crise que nul n’attendait : Covid-19. En moins de trois mois, les fonctionnements de notre société sont totalement bouleversés. La pandémie met en lumière les besoins essentiels à la vie d’une communauté. Et l’importance d’un État fort pour chacune et chacun d’entre nous.

Présider notre parti est un honneur et un engagement. Présider, c’est être ce maillon qui pose le cadre nécessaire au débat, à l’expression de nos valeurs communes et de nos diversités. C’est accueillir les tensions et les obstacles comme des ingrédients incontournables du vivre ensemble.

Si vous me renouvelez votre confiance, camarades, c’est avec conviction que je poursuivrai cet engagement avec vous.

Un œil dans le rétroviseur avant de regarder vers demain

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