NO
Article du point
Un grand chamboulement ? Oui...mais comment ?

« Tout sera différent ! Tout doit changer ! »

Oui, bien sûr… il y a longtemps qu’on le pense ! Et pourtant… tout a l’air de vouloir recommencer « comme avant », avant la pandémie et le confinement. Les luttes devront continuer, il faudra les soutenir et se joindre à tous ceux qui les mènent. Nous devrons informer, expliquer et convaincre, nous aurons besoin d’outils. Le Centre Europe-Tiers Monde (CETIM) peut nous en procurer.

« Il n’y a pas un monde développé et un monde sous-développé mais un seul monde mal développé. »

Ce constat, les fondateurs du CETIM l’ont fait en 1970. Ils ont créé une association à but non lucratif, « centre d’étude, de recherche et d’information » sur les causes du mal-développement.

Le CETIM sert d’interface entre des mouvements sociaux du Nord et ceux du Sud. Membre du Conseil des droits de l’homme, il peut aider les mouvements sociaux à accéder aux mécanismes d’accès à la protection des droits humains de l’ONU. Pour défendre les personnes ou les communautés victimes de violations des droits humains, il travaille avec des organisations qui les représentent, des syndicats, des organisations paysannes, etc. Il informe et accompagne les mouvements sociaux sans s’y substituer, il leur donne des outils afin qu’ils puissent agir de façon autonome.

Le CETIM est aussi une maison d’édition. Ses livres traitent des relations Nord-Sud et du développement. Ils visent à offrir au grand public des outils pour comprendre la réalité de la mondialisation et des pistes pour la transformer. Son centre de documentation, ouvert à tous, est riche de plus de 3000 ouvrages et périodiques sur des thématiques telles que le développement, l’environnement, la dette, la souveraineté alimentaire, les multinationales ou les droits humains.

Au début des années 1990, le CETIM est entré au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, avec voix consultative. En 1966, l’ONU adoptait le Droit international relatif aux droits politiques et le Droit international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Les années suivantes, l’accent a été mis sur l’application des droits politiques, sans rien pour les droits économiques, sociaux et culturels. Le CETIM, dès son entrée au Conseil des droits de l’homme, a agi pour que soient mises en place les mesures qu’exige leur application. Il a participé à l’élaboration de nouvelles normes.

CAMPAGNES

À l’ONU, le CETIM a notamment fait campagne :

— pour un traité contraignant sur les multinationales et les droits humains. Il est membre du comité de l’initiative « pour des multinationales responsables » qui fera l’objet d’une votation à l’automne et qu’il faut absolument soutenir ! (voir Le Point 329) ;

— pour la Déclaration sur les droits des paysan·ne·s. L’idée vient d’un syndicat paysan indonésien. Après 17 ans de lutte avec des organisations paysannes de nombreux pays, dont La Via Campesina, et grâce à l’appui du CETIM, cette Déclaration a été adoptée par l’ONU le 17 décembre 2018. C’est une réussite exemplaire : le courage et la détermination d’un mouvement populaire ont ajouté un élément au Droit international ! Le CETIM a publié un livre passionnant sur cette exceptionnelle épopée (Coline Hubert, La Déclaration sur les droits des paysan·ne·s, avant-propos de Jean Ziegler, Publicetim n° 42).

Oui, le CETIM est une source presque inépuisable d’informations, d’appui et de soutien pour créer un monde plus juste : un monde bien développé ! Soutenons-le, nous pouvons tous en devenir membres !

Centre Europe-Tiers Monde
Rue Jean-Charles Amat 6, 1202 Genève
www.cetim.ch, contact@cetim.ch,
tél. +41 (0)22 731 59 63

Un grand chamboulement ? Oui...mais comment ?

NOUS UTILISONS DES COOKIES

En poursuivant votre navigation sur notre site vous consentez à l’utilisation de cookies. Les cookies nous permettent d'analyser le trafic et d’affiner les contenus mis à votre disposition sur nos supports numériques.