Article du point
Tempête à La Chaux-de-Fonds - Par Théo Huguenin-Elie

Les vents soufflant à plus de 200 km/h qui ont balayé La Chaux-de-Fonds le 24 juillet ont emporté une partie de notre patrimoine. Les bâtiments bien sûr ont souffert, 4 500 d’entre eux ont été touchés – soit 64 % des bâtiments sur territoire communal. Certains sont complètement détruits, d’autres éventrés – à l’image du temple des Éplatures, dont le clocher est tombé. Quant aux bâtiments détuilés et aux fenêtres brisées, ils sont innombrables.

Cela dit, la plus grande atteinte au patrimoine touche les arbres : des dizaines de milliers d’arbres sont tombés dans le périmètre de la tempête entre Le Locle et le Jura bernois, 1 500 ont été abattus dans la seule zone urbaine de La Chaux-de-Fonds. Les grands parcs – Crêtets, Gallet et Bois-Noir, aux arbres centenaires souvent classés et protégés – sont quasiment rasés. Ils feront l’objet de projets de requalification avant que des travaux puissent être menés. Dans quelques années, ces lieux de balades, de vie et de rencontres auront retrouvé une certaine magie, mais celles et ceux qui chercheront l’été l’ombre des frondaisons disparues seront inévitablement saisis par une étrange mélancolie.

L’objectif auquel nous devons tendre est le remplacement de chaque arbre important, non seulement dans l’espace public, mais aussi dans les jardins privés. Or les coûts engendrés par la réarborisation – parfois très élevés – échappent souvent aux couvertures d’assurances. Dans ce contexte, le parti socialiste s’engagera fermement pour soutenir toutes les initiatives visant à favoriser la replantation.

Crédits photographiques : Nathan Jucker

Tempête à La Chaux-de-Fonds - Par Théo Huguenin-Elie

NOUS UTILISONS DES COOKIES

En poursuivant votre navigation sur notre site vous consentez à l’utilisation de cookies. Les cookies nous permettent d'analyser le trafic et d’affiner les contenus mis à votre disposition sur nos supports numériques.