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Neuchâtel, région d’Europe

La Maison de l’Europe transjurassienne (MET) est une association à but non lucratif basée à Neuchâtel. Créée en 1990, elle organise chaque année quatre à six Cafés de l’Europe en trois phases : une conférence, une agape, puis une partie dite culturelle (film, concert). Parmi les nombreux orateurs des Cafés, mentionnons Joseph Deiss, Chantal Tauxe, Walter Tschopp, Claudio Micheloni, Ernest Weibel, Olivier Meuwly, Gilbert Casasus, Étienne Piguet ou encore Richard Werli et Jacques Pilet.

Depuis 2012, la MET organise aussi les Midis de l’Europe, généralement au Musée d’art et d’histoire (MAHN).

Traditionnellement, elle commémore, d’une façon ou d’une autre, la Journée de l’Europe du 9 mai, rappelant la Déclaration Schuman de 1950.

Depuis quelques années, la MET est partenaire de la Ville de Neuchâtel pour l’organisation de la Semaine de l’Europe. Ancrées sur les dates anniversaires de la construction européenne, lesdites Semaines visent à mettre en lumière les liens historiques et actuels de notre région avec le continent. Le rôle de l’eau dans les villes d’Europe étant le thème retenu en 2022 (du 5 au 15 mai), la MET présentera une exposition de photos intitulée Eau, ma Ville, du photographe genevois Jean-Jacques Kissling, au péristyle de l’Hôtel de Ville. Elle organisera également une visite guidée des fontaines de Saint-Blaise.

Les thèmes des manifestations de la MET sont variés. Ils peuvent dépendre d’un cycle défini pour une saison ou de l’actualité. Les nationalismes régionaux, l’Europe et les printemps arabes, l’Europe en crise, etc. y ont été traités. La MET étant apolitique, ses objectifs sont exclusivement culturels et informationnels, même si l’Europe, sa civilisation, ses valeurs y ont une place privilégiée. 

Partant du point de vue que la connaissance est le meilleur chemin vers la compréhension mutuelle et l’ouverture d’esprit, la MET s’appuie sur l’idée que la construction européenne aurait peut-être dû partir de la culture. Celle-ci, en effet, rapproche les gens plutôt que de les mettre en concurrence. Elle développe également l’esprit de tolérance et l’acceptation de l’altérité.

Notre pays, ce produit de l’histoire européenne façonné au travers des siècles, est bien placé pour défendre le principe de l’unité dans la diversité. Les institutions fédéralistes, plus qu’une culture commune, ont permis de construire le pays stable et prospère que nous connaissons aujourd’hui. Dans quelle mesure le continent dont nous faisons partie pourrait-il, avec les multiples adaptations indispensables, s’inspirer de l’esprit novateur qui fut celui de nos ancêtres du milieu du 19e siècle ?

Faire face aux caprices des temps, c’est, de nos jours, relever les défis auxquels notre monde est confronté. Il ne fait guère de doute que les menaces ont changé d’échelle et que les solutions doivent être cherchées au niveau mondial ou, pour le moins, continental. Le réchauffement climatique, la pollution transfrontalière, les menaces sur la diversité biologique, l’exploitation débridée des ressources naturelles sont quelques problèmes qui appellent des réponses transnationales voire universelles. 

Et voilà que l’Europe, qui croyait avoir écarté la guerre sur son sol, est à nouveau frappée par le retour du tragique !

Sans culture de la paix, sans esprit de compromis et sans institutions démocratiques, pourra-t-on relever tous ces défis ? Œuvrons donc, même à tout petits pas, au rapprochement des pays européens, car la Suisse partagera nécessairement le destin de ses voisins

Neuchâtel,  région d’Europe

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