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Au rendez-vous de la solidarité

Chères et chers camarades,

2021. Une année qui incarne l’espoir d’un retour à une vie presque normale grâce au vaccin contre la Covid-19. Une année qui veut chasser rapidement de nos mémoires ce que 2020 nous aura conduits à vivre. Cette volonté de « tourner la page » est bien humaine. Pourtant, nous pouvons craindre que l’élan à vouloir retrouver la vie d’avant ne nous empêche de repenser fondamentalement les conditions de notre vivre-ensemble.

Si la société d’aujourd’hui ne semble pas encore prête à de véritables changements, nous savons que pour bon nombre de citoyennes et citoyens, la vie au lendemain de la pandémie sera différente. Et plus difficile. Pour les plus vulnérables d’entre nous. Mais aussi pour celles et ceux qui auront perdu leur emploi, qui auront dû abandonner leur activité d’indépendant ou qui ne trouveront pas de débouché professionnel à l’issue de leur formation.

C’est pourquoi nous devons être au rendez-vous de la solidarité. Une solidarité que pourraient mettre à mal les voix qui ne manqueront pas de vouloir réduire la voilure de l’État social sous prétexte de relance économique. Pourtant, c’est bien aujourd’hui et demain que nous avons et aurons besoin d’un filet social consolidé et renforcé. Soutenir les personnes en difficulté, c’est autre chose que de l’assistance ou de la charité. C’est le socle de la solidarité. La base de la participation de chacune et chacun à la vie de la communauté. Et un pilier d’une économie saine. À cet égard, merci à Hugo Fasel, tout juste retraité de la direction de Caritas Suisse, qui a récemment dit : « Donner un franc à une personne pauvre, c’est le meilleur programme conjoncturel que l’on puisse imaginer pour l’économie. »

Répondre de façon solidaire aux défis qui attendent notre collectivité implique de nous engager avec conviction pour conserver une double majorité de gauche au printemps. Et pour y parvenir, nous devons dépasser nos rivalités roses-rouges-vertes.

Tout comme nous devons – et cela constitue un vœu plus personnel au moment de signer mon dernier édito en tant que présidente du PSN – faire preuve de solidarité et d’unité au sein même de notre famille politique. Les temps et les espaces ne manquent pas pour débattre, pour partager nos désaccords voire critiquer les actions de nos élu∙e∙s. Utilisons notre démocratie interne pour construire et rectifier les contours de notre engagement. 

Parce que les enjeux méritent un PSN fort, uni et déterminé.

Au rendez-vous de la solidarité

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