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Un nouvel élan

Les fédérales terminées, vive les communales ! Ce 20 octobre 2019, le PSN a perdu 7 % des suffrages et un siège aux États. Le tangage dû à la « vague verte » ne fera pourtant pas chavirer notre navire. Au contraire, les enseignements des résultats nous permettront de reprendre des voix non pas au reste de la gauche, mais bien à la droite. 

 

Priorité nationale verte

Dans son sondage à la sortie des urnes, Sotomo livre une information attendue mais pertinente : le PS a perdu la plupart de ses suffrages au profit des Verts en vertu d’un déplacement de priorité sur le climat. Cela se vérifie chez nous, qui avons reçu moins de votes compacts. Notre électorat a panaché ses listes au profit d’autres partis, ce que celui des Verts n’a pas fait… Mais la planète ne sera pas sauvée en quatre ans ! D’où la nécessité de démontrer à la population nos forces en matière d’écologie. La ligne socialiste a en effet toujours intégré cette problématique dans son action et son idéologie. Marx écrivait déjà que le capitalisme ruinait « dans le même temps les sources vives de toute richesse : la terre et le travailleur ».

Des différences éclairantes

Ce thème, capital, ne doit pas occulter nos luttes fondamentales. Le même sondage souligne les caractéristiques de notre électorat, notamment ses différences avec celui des Verts. Nous bénéficions surtout du vote des plus âgé·e·s, eux sont largement soutenus par des jeunes. Les universitaires leur ont apporté un soutien plus grand, le PS a été fortement soutenu par des travailleur·euse·s peu formé·e·s.

Par rapport aux autres partis, les personnes votant Verts et PS le font rarement par manque d’alternative et davantage par conviction. L’électorat vert n’est pas le nôtre, plus précarisé et proche de nos valeurs. Conclusion : nos luttes sociales traditionnelles sont plus que jamais d’actualité. Notre parti doit être un fer de lance en matière de propositions et actions sociales.

Quant à la jeunesse, la mobiliser passe par une communication dynamique, des sections JS valorisées et le recrutement de jeunes.

Le cas neuchâtelois

Si ce qui précède explique la perte de 2 % au plan national, le PSN perd 7 %. Même désagréable, l’autocritique s’impose.

Premièrement, le rapport du parti à sa majorité gouvernementale doit être questionné. Le parti doit-il défendre, voire porter toutes les actions menées par ses membres de l’exécutif ? Au contraire, il doit insuffler un dynamisme rêveur à son programme, sous peine d’être réduit à un terne pragmatisme de gestion. Le parti donne un cap et, que le gouvernement le suive ou non, le conserve. Peut-être le PSN doit-il aujourd’hui réaffirmer cette distinction.

Deuxième écueil : le régionalisme. L’examen des résultats le montre, notre électorat des Montagnes a massivement remplacé des candidat·e·s PSN par d’autres, hors PS mais issu·e·s des Montagnes. Le régionalisme a supplanté la couleur politique, à notre détriment. Ici aussi, nous avons tout à gagner d’un parti qui prend de la hauteur sur les dossiers en cours et formule des propositions d’avenir pour tout le canton.

De l’espoir

Un PSN qui dessine l’avenir avec un programme social ambitieux, adopté par la base, tourné vers la jeunesse et fort d’une analyse environnementale globale est un PSN qui occupera sa place aux côtés de ses alliés.

La gauche neuchâteloise a réuni la majorité des suffrages au canton et dans des communes de droite (50 % à Boudry !). Rejoignons nos alliés dans ce train rouge-vert et gagnons les majorités communales 2020 !

Un nouvel élan

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